Je voudrai parler de la définition des objets et de la déformation des perspectives en fonction de l'échelle:
Dans la vie réelle, les objets observés de prêt sont floues: Le cristallin se déforme de sorte que les faisceaux lumineux incidents soient incurvés au maximum pour aller converger vers la rétine (là où se forme les images)
L'oeil peut former "nettement" des objets situés à une distance minimale appelée "punctum proximum", qui est d'environ 25 cm pour un oeil normal moyen.
En rêve, ce problème n'apparaît pas. L'acuité visuelle semble illimitée (?) On peut en effet zoomer sur une poignée de porte et voir en détail sa texture avec une netteté et une définition invariante...On n'a pas de problème de punctum proximum.
l'angle d'ouverture de notre oeil semble être le même en rêve que IRL:
Au cinéma, pour donner l'impression d'immensité à des objets "petits", on utilise des caméra avec des objectifs "grand angle". Tout ceci est relatif...à l'homme et notre perception bien sûr. Mais en optique, il y a cependant un autre problème: celui de la diffraction. Construire des lentilles parfaites donnant des images parfaitement résolues est notamment impossible. Il y a toujours un plan plus net par exemple. Le splans éloignés et plus proches sont plus flous. C'est la profondeur de champ. idem, les points périphériques à l'images sont plus flous que les points centraux... En rêve, a t'on ces contraintes?
Je ne crois pas. C'est ce mon point de vue une des raison majeure qui donne cette sensation spéciale de super-réalisme. Les objets ne sont pas à l'extérieur de notre système visuel mais "à l'intérieur". On est comme "à l'intérieur" des objets.
En image de synthèse (en informatique) c'est pareil. On fabrique cependant des effets de flou et on choisis les ouvertures des objectifs selon les besoins pour accroître le réalisme des scènes virtuelles (leur donner un caractère cinématographique artistique)
La définition: : C'est le nombre totale de pixels résolus simultanément.
La résolution: : C'est la densité de pixel par unité de surface (ou volume) résolus.
résolus: On associe à chaque 'pixel' une quantité d'information (en bits) Par exemple, on peut coder sur 16 bits les niveaux de gris d'un pixel (on peut produire ainsi 2exp16 niveaux de gris différent par pixel) capable de résoudre un pixel sans erreur, c'est être capable de définir sans ambiguité son niveau de gris.
l'oeil humain possède lui même une capacité d'échantillonnage limitée (en fait, cela s'opère aussi niveau physico-chimique) Si on prend 2 niveaux de gris très rapprochés, il ne fera plus la différence à partir d'un certain seuil.
Mais en rêve? Peut-on aller au delà? Notre palette des couleurs est-elle plus fine? Peut-elle l'être? Si l'on s'abstient des contraintes physiques: peut-être que oui. Mais quelle ressource en calcul cela implique?
Pour terminer, j'ai fait l'expérience inverse: celle du sous échantillonnage des image en RL: ces dernières étaient pixellisées par défaut. Et je devais demander "plus de réalisme" pour obtenir une meilleure résolution spatiale....