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Auteur Sujet: [Discussion] Vos Villes Oniriques  (Lu 3444 fois)

Hors ligne Deshim

[Discussion] Vos Villes Oniriques
« le: 20 septembre 2010, 14:39:12 pm »
0

Nos villes oniriques, dans un état chaotique ou entretenu, sont souvent passionnantes car c'est une belle source d'exploration d'une création de notre inconscient. Super pour notre curiosité. ^^

C'est aussi un lieu où tout peut arriver (enclume sur la tête, train qui traverse la route, etc...)  et qui peut être source d'inspiration  :D

Merci de partager vos villes oniriques.
Venez découvrir les chroniques de Morphomerle, et soyez un protagoniste de l'aventure

Hors ligne Zarly

Re : Vos Villes Oniriques
« Réponse #1 le: 20 septembre 2010, 14:41:28 pm »
0
Très bonne idée  :)

Pour l'instant, la plus ville que j'ai eu la chance de contempler en RL est celle sur l'île perchant dans les arbres!
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.
Méthode WILD VISU

Hors ligne Deshim

Re : Vos Villes Oniriques
« Réponse #2 le: 20 septembre 2010, 14:49:15 pm »
0
Merci  :D

Donc voici celle qui m'a la plus marquée 8)

Dans mon premier RL décrit dans ma présentation, j'ai eu droit à 3 villes.

La première est la plus fascinante, c'était une ville grecque, sous marine. L'eau y était limpide, bleu turquoise, calme. La cité se basait sur une une route circulaire, dont les monuments et bâtiment administratifs, les plus somptueux qu'ils soient, se positionnaient sur l'exterieur.
Tous les bâtiments étaient propres, blanc éclatants.
Les personnages oniriques étaient tous en toge, avaient tous l'air érudit.
Dans mon rêve, je suivais la route jusqu'à arriver devant un tribunal, où une querelle de gens en costard (différent des habitants en toge, quoi) avaient lieu.
C'est au pied d'une statue de Lion de ce bâtiment que j'ai fait un TR qui m'a permis de rentrer dans la lucidité  8)

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Hors ligne A-S

Re : Vos Villes Oniriques
« Réponse #3 le: 20 septembre 2010, 22:30:40 pm »
0
Magnifique cité  :D
Je n'ai jamais rêvé de ville sous-marine, mais il m'arrive souvent de rêver que je suis à l'étranger, je suis à pied et visite la ville, la plupart du temps je considère ces villes comme italiennes, mais parfois c'est New York, ou une ville anglaise. La particularité de ces villes est la beauté des monuments avec des cathédrales magnifiques et des statues d'une grande beauté. Cela se situe dans le présent, mais une fois j'ai rêvé d'une ville au 19ème siècle avec des passants en costumes d'époque.
Je pense que ces villes recoupent et embellissent tous mes souvenirs de voyages d'enfance, qui est un moment clé pour l'inconscient.
L'auteur de la cartographie onirique postule qu'il n'existe qu'une seule ville dans notre "territoire onirique" et qu'elle est le mélange de toutes les villes que l'on a visité. Je me souviens aussi qu'Hervey de Saint-Denys avait été particulièrement impressionné par la précision des détails d'une ville vue en rêve dont il connaissait le nom pour ce rendre compte qu'il s'agissait de "morceaux de plusieurs villes".
En théorie donc, en rêve lucide, dans une ville, il suffirait de la visiter un peu pour avoir des bouts de toutes les villes que l'on connait, en quelques rues on passe de New York à Venise ;)

Voilà l'histoire de Hervey:

Rêve de Bruxelles

J’étais entré désormais dans une période où je ne rêvais guère sans en avoir parfaitement la conscience. Je fis un songe très clair, très suivi, très précis, pendant lequel je me figurais être à Bruxelles (où je n’étais jamais allé). Je me promenais tranquillement, parcourant une rue des plus vivantes, bordée de nombreuses boutiques dont les enseignes bigarrées allongeaient leurs grands bras au-dessus des passants. «Voici qui est bien singulier, me disais-je, il n’est vraiment pas présumable que mon imagination invente absolument tant de détails. Supposer comme les Orientaux que l’esprit voyage tout seul, tandis que le corps sommeille, ne me semble pas davantage une hypothèse à laquelle on puisse s’arrêter. Et cependant je n’ai jamais visité Bruxelles, et cependant voilà bien en perspective cette fameuse église de Sainte-Gudule que je connais pour en avoir vu des gravures. Cette rue, je n’ai nullement le sentiment de l’avoir jamais parcourue, dans quelque ville que ce soit. Si ma mémoire peut garder, à l’insu même de mon esprit, des impressions si minutieuses, le fait mérite d’être constaté; il y aura là très certainement le sujet d’une vérification curieuse. L’essentiel est d’opérer sur des données bien positives, et par conséquent de bien observer.» Aussitôt je me mis à examiner l’une des boutiques avec une attention extrême, de telle sorte que, si je venais un jour à la reconnaître, le moindre doute ne pût me rester. Ce fut celle d’un bonnetier, devant laquelle je me figurais être, qui devint le point de mire des yeux de mon esprit ouverts sur ce monde imaginaire. J’y remarquai d’abord, pour enseigne, deux bras croisés, l’un rouge et l’autre blanc, faisant saillie sur la rue, et surmontés en guise de couronne d’un énorme bonnet de coton rayé. Je lus plusieurs fois le nom du marchand afin de le bien retenir; je remarquai le numéro de la maison, ainsi que la forme ogivale d’une petite porte, ornée à son sommet d’un chiffre enlacé. Puis je secouai le sommeil par ce violent effort de volonté qu’on peut toujours faire quand on a le sentiment d’être endormi, et, sans laisser le temps de s’effacer à ces impressions si vives, je me hâtai d’en consigner et d’en dessiner tous les détails avec un grand soin. Quelques mois plus tard, je devais avoir l’occasion de visiter Bruxelles, et je n’épargnerais aucune peine pour éclaircir un fait qui, de prime abord, sans que je m’en pusse défendre, m’inspirait les plus fantastiques suppositions. J’attendis l’époque où ma famille devait se rendre en Belgique avec une indicible impatience. Elle arriva. Je courus à l’église de Sainte-Gudule, qui me parut une vieille connaissance; mais, quand je cherchai la rue des enseignes multiformes et de la boutique rêvée, je ne vis rien, absolument rien qui s’en rapprochât. En vain je parcourus méthodiquement tous les quartiers marchands de cette ville coquette; il fallut reconnaître l’inutilité de mes recherches et me résigner à y renoncer. A dire vrai, j’aurais été plus effrayé qu’enchanté d’une réussite inespérée, qui m’eût jeté nécessairement dans les régions de la fantaisie et du merveilleux. Je savais désormais que je n’avais à faire qu’à un phénomène psychologique probablement explicable; et, sans prévoir s’il me serait jamais donné d’en saisir l’explication précise, je reprenais avec plus de calme l’analyse consciencieuse des phénomènes accessibles à l’investigation humaine.

Plusieurs années s’écoulèrent. J’avais presque oublié cet épisode de mes préoccupations d’adolescent, lorsque je fus appelé à parcourir diverses parties de l’Allemagne, où j’étais allé déjà durant mes plus jeunes ans. Je me trouvais donc à Francfort, fumant tranquillement une cigarette après mon déjeuner, marchant devant moi sans m’être tracé aucun itinéraire. J’entrai dans la rue Judengasse, et tout un ensemble d’indéfinissables réminiscences commença vaguement à s’emparer de mon esprit. Je m’efforçais de découvrir la cause de cette impression singulière; tout à coup je me rappelai le but de mes inutiles promenades à travers Bruxelles. Sainte-Gudule assurément ne se montrait plus en perspective; mais c’était bien la rue dessinée dans le journal de mes rêves; c’étaient bien les mêmes enseignes capricieuses, le même public, le même mouvement qui m’avaient jadis si vivement frappé pendant mon sommeil. Une maison, je l’ai dit, avait été surtout de ma part l’objet d’un examen minutieux. Son aspect et son numéro s’étaient fortement gravés dans ma mémoire. Je courus donc à sa recherche, non sans une émotion véritable. Allais-je rencontrer une déception nouvelle, ou bien au contraire saisir le dernier mot de l’un des problèmes les plus intéressants que je me fusse posé? Qu’on juge de mon étonnement, et tout à la fois de ma joie, quand je me vis en face d’une maison si exactement pareille à celle de mon ancien rêve, qu’il me semblait presque avoir fait un retour de six ans en arrière et ne m’être point encore éveillé. A Paris, j’aurais eu bien des chances pour ne plus retrouver ni cette porte caractéristique, ni son vieux couronnement, ni l’enseigne traditionnelle avec l’immuable nom du commerçant. Mais à Francfort, où la fièvre des démolitions était loin, fort heureusement, d’avoir exercé les mêmes ravages, j’avais la satisfaction de voir confirmée l’opinion que depuis si longtemps je m’étais faite, et de la formation des clichés-souvenirs, à l’insu même de celui qui les recueille, et de la netteté des images que ces clichés peuvent reproduire, en songe, devant les yeux de notre esprit.

Évidemment, j’avais parcouru déjà cette rue la première fois que j’étais allé à Francfort, c’est-à-dire trois ou quatre ans avant l’époque de mon rêve, et, sans que je m’en doutasse, sans que je puisse expliquer de quelles dispositions particulières cela dépendit, tous les objets exposés à ma vue se photographièrent instantanément dans ma mémoire avec une admirable précision. Mon attention cependant, suivant l’acception qu’on donne habituellement à ce mot, devait rester étrangère au travail mystérieux qui s’opérait spontanément, puisque je n’en avais pas même gardé le moindre souvenir sensible. Il y a là matière à réflexion sérieuse pour quiconque voudra sonder les forces secrètes de l’entendement humain.

Une question toutefois reste encore. Pourquoi cette complication de l’église de Sainte-Gudule? Pourquoi ce monument que vous n’aviez jamais vu à l’époque de votre rêve s’est-il trouvé soudé à vos souvenirs de Francfort? En m’appuyant à cet égard sur une infinité d’observations analogues, je répondrai sans hésiter:

La première chose à examiner, ce serait le lien qui a pu s’établir, par l’association des idées, entre la fameuse église de Bruxelles, dont je connaissais l’aspect par des gravures, et cette rue de Francfort, l’un de mes vivants souvenirs. Peut-être le trait d’union se découvrirait-il, sur quelque gravure même, dans la représentation de deux grandes enseignes qui ornent la façade des maisons voisines de l’église et qui offrent beaucoup d’analogie avec celles dont la rue de Francfort est bordée. Mais ce n’est là qu’un détail d’une minime importance, dominé par des principes que je dois m’attacher d’abord à bien établir. Ces principes admis, l’apparition simultanée de l’église de Bruxelles et de la rue de Francfort demeure un phénomène des plus simples. Une première idée en ayant appelé une seconde, les images correspondantes se sont aussitôt montrées, mariant dans un même tableau d’ensemble deux souvenirs subitement unis.

Hors ligne Zarly

Re : Vos Villes Oniriques
« Réponse #4 le: 21 septembre 2010, 21:23:50 pm »
0
C'est vrai que les détails que l'on peut voire dans une ville onirique sont toujours incroyablement beau et d'une précision irréprochable.

Après, j'ai déjàs visiter des endroits comme des farwests ou des décors de dessin animé, donc je pense que cette réflexion pourrait aller plus loin.

Je pense que les villes orinique ne dépendent pas seulement des villes que nous avons visités mais de tous les autres choses que nous avons vu, que cela soit dans les livres, la télé ou le cinéma ;)
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Méthode WILD VISU

Hors ligne Deshim

Re : Vos Villes Oniriques
« Réponse #5 le: 21 septembre 2010, 21:46:11 pm »
0
Comme le dit notre très cher Hervey de Saint Denis, des éléments d'une ville peuvent nous surprendre (comme des routes à Venise, dans un de mes rêves  ;D )
En essayant de faire une liste des bouts de villes, je peux remarquer que des éléments concordent...
Comme par exemple une ligne de train, similaire à celle à côté de chez moi (RER B) dont les stations desservent différentes stations :

Celle qui est à côté de chez moi (comme en vrai)
Celle qui desserre les terrains de sports (presque comme en vrai)
Celle qui dessert la campagne
Celle qui dessert LA ville
Et même une qui dessert un hôtel

Ce qui est marrant, c'est que chaque station correspond à une qui existe, de la ligne de RER B, que je prend très souvent, pour aller me balader à Paris avec des amis, etc...
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Mägellan

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #6 le: 14 janvier 2011, 23:21:36 pm »
0
La ville de Mägellan m'a inspirée mon pseudo (et oui, c'est pratique les rêves quand on a pas d'inspiration  ;D).

En fait, je ne suis pas rentré dans la ville, mais je l'ai observée depuis la rive du lac au milieu duquel elle se situe :).
En effet, dans ce RN de 2009, je me suis retrouvé face à une étendue d'eau limpide, au fond de laquelle j'aperçut un îlot. Des pyramides aztèques blanches resplendissantes occupaient l'arrière plan, tandis qu'une tour étrange, qui changeait perpétuellement de forme, se tenait à l'avant plan. Il y avait aussi un arbre au feuillage épais, et d'un vert d'émeraude.

Voilà  ;)

Hors ligne Valen

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #7 le: 17 janvier 2011, 23:39:31 pm »
0
En RN, je vais parfois dans des endroits très étranges, comme si j'étais sur une carte du monde elle même. Je marche sur des formes grossières aux couleurs plutôt vives. Ce n'est qu'au réveil que je me rends compte de l'étrangeté de l'endroit.

Hors ligne Deshim

Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #8 le: 13 juillet 2011, 13:06:55 pm »
0
Cette nuit, lors de mon RN, je suis allé à une cité, ressemblant à la Cité Universitaire Internationale
Il s'agissait de la zone des examens

Il y avait plein de building

Dans mon rêves, les médecines et les licences de Bio allaient passer leurs exams : les premiers n'avaient besoin que d'un bâtiment, les autres de plusieurs tellement ils sont nombreux (360 contre plus de 1000 dans ma fac)...

Il y avait même les WTC !


EDIT : d'ailleurs, vu comme ça, la Cité des Exams ressemblait un peu à Manhattan
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Hors ligne Loulou

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #9 le: 13 juillet 2011, 18:32:23 pm »
0
Moi c'était une ville toute grise, pleines de labyrinthes et de rues sombres. On devait toujours se déplacer avec une arme et si possible à plusieurs. Mais il fallait absolument se cacher en permanence (surtout pour la nuit) car la ville était super dangereuse (il y avait pleins de criminels et de dealers je crois). Bref, le bonheur total  -_-'
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Hors ligne Deshim

Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #10 le: 13 juillet 2011, 18:39:36 pm »
0
Ta ville rappelle Johannesburg ou Karachi =O

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Hors ligne Loulou

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #11 le: 14 juillet 2011, 11:37:59 am »
0
Ouais, c'est un peu comme ça  :D

(Mais en plus gris, et plus désert ! ^^)
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Hors ligne Gojo

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #12 le: 23 août 2011, 01:06:24 am »
0
Des villes avec des clochers, des architectures complexes ou simplement ma rue mais "dans le futur"...
En pleine nature...

Hors ligne SDE

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Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #13 le: 18 septembre 2011, 12:27:29 pm »
0
Il y a un beau livre qui peut servir d'inspiration :
les Villes invisibles d'Italo Calvino.

Re : [Discussion] Vos Villes Oniriques
« Réponse #14 le: 18 septembre 2011, 18:32:38 pm »
0
Ma ville ?
Tout le temps le quartier où je vis à paris, et quelques rares fois à Deauville.
Mais d'autres fois des lieux inexistants ou de jeux vidéos ^^

Un de mes derniers RL se trouvait dans la ville de départ de xenoblade, avec l'attaque d'une armée de mékons...

 

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