J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé de topic sur ce sujet, donc j'en ouvre un. Si jamais il en existe un, on pourra transférer ce post à l'endroit ad hoc.
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Ce matin, je me suis réveillé à 5h30. WBTB jusqu'à 6h45. Ensuite, j'ai testé une méthode de programmation de rêve et ça a fonctionné. En fait, pendant la phase hypnagogique, juste avant l'instant où je sentais que j'allais me laisser embarquer dans une HH, j'ai juste demandé à mon inconscient que j'aimerais retrouver telle personne dans telle circonstance, rien de plus, mais avec une grande sincérité dans la formulation de la demande. Il n'y a pas eu de RL à la clé. Je suis en fait tombé dans un RN assez court qui n'avait pas grand chose à voir avec ce que j'avais demandé, mais le rêve suivant était une réponse à ma demande. L'émotion ressentie, ou peut-être la surprise que ça ait fonctionné, m'a provoqué une toute petite prise de lucidité éphémère dans laquelle j'ai juste eu le temps de me dire: "ça a fonctionné!", j'étais vraiment dans la joie. Puis le rêve s'est poursuivi en version RN.
Ca n'est pas la première fois que je tente la chose (trois ou quatre fois depuis que je suis sur AS) et j'ai remarqué en fait que la dernière pensée que l'on a avant de s'endormir pénètre très souvent dans le rêve. Du coup, je fais un lien avec ma coutume des endormissements conscients.
Chaque soir avant de m'endormir, comme dans la nuit si je me réveille, j'essaie de tirer toujours le plus loin possible la conscience de l'état de veille dans la phase hypnagogique et, lorsque je sens que je ne pourrais pas aller bien plus loin sans perdre conscience (sauf si par chance ça débouche immédiatement sur un WILD), c'est à ce moment là que je "plante" une induction classique de demande de RL.
Mon observation est donc la suivante: pour augmenter les probabilités de programmer un rêve ou de RLer, l'induction devrait (selon mes observations et mes expériences) se faire au dernier moment, à la limite ultime, juste avant l'entrée dans le sommeil, à la frontière ténue entre IRL et univers onirique. Pour prendre une métaphore, je dirai que c'est comme si je déposais la "demande" sur le seuil de la "maison du rêve", juste devant la porte et non dans le jardin ou dans la rue (ce qu'il se passe quand on fait une induction alors qu'on est encore bien IRL, relativement loin de l'endormissement).
Un travail sur l'endormissement conscient permet, selon moi, de se rapprocher le plus près possible de cette "maison", de repousser les limites, d'aller jusqu'au seuil.