Quand je regarde mes statistiques j'en suis maintenant à 80% de WILD autant dire que c'est vraiment devenu mon truc et pas près de cesser.
A mon sens wilder demande une architecture d'ensemble, une compréhension d'ensemble et beaucoup de travail.
Il y certes ce problème de réflexivité: on ne peut pas savoir quand on s’endort sinon c'est qu'on ne dort pas mais ce n'est pas tout à fait vrai car en fait on bascule avant de dormir ou en se réveillant.
Ce n'est pas une question de HH ( même si ça aide ) ou de "tenir le coup" ( même si il faut y arriver ) mais plutôt d'habitude et d'entrainement à cette frontière étrange que sont les entrées et les sorties de rêve.
Voilà comment je vois les choses:
Tout se passe après le WBTB, avant c'est dodo car après il va falloir bosser, s'entrainer encore et encore à s'endormir et se réveiller un maximum de fois possible (d'où l'utilisation d'un surfaceur afin de ne pas trop sombrer dans le sommeil ) car à chaque fois c'est deux occasions de wilder, en entrée et sortie de rêve.
Si on est débutant pas de zèle en entrée de rêve, ça ne sert à rien, le train va trop vite , HH ou pas on aura du mal à l'attraper, il est préférable de s'entrainer sur les retours de rêve version Raduga méthodes indirectes et de s'habituer aux HH en entrée sans chercher à en faire plus, juste s'habituer, jouer avec la frontière encore et encore même si on n'arrive pas à la franchir.
de toute façon c'est la multitude d'essais qui cré l'occasion, pas les AS, pas les "je veux, je veux , oh oui je veux" , non ça sert à rien ou presque, le wild c'est du taff, de la conscience en plongée vers le grand bleu des rêves, c'est de la répétition pour s'approcher et apprivoiser le "moment magique" de la bascule.
ma technique est aujourd'hui à géométrie variable mais si je devais la résumer le plus simplement possible je dirais que c'est comme d'attraper une vague en bodyboard, d'abord mon corps est bien entrainé, je suis reposé et j'ai du souffle, la vague arrive je m'élance, elle passe, tant pis je recommence à la suivante et j'essaie de l'attraper quand elle arrive( entrée de rêve) ou de la rattraper quand elle est passée ( sortie de rêve), chaque nuit je me jette à l'eau et j'attends la vague, les vagues, le maximum de vagues.
Il n'y a pas de technique idéale, chacun doit apprendre à surfer avec ses propres découvertes mais il y a à mon sens au moins deux facteurs clé:
le premier c'est notre niveau de détente, si l'esprit est préoccupé c'est mort, il faut vraiment être détendu, détaché de tout même de sa propre envie de réussite, en ça la méditation est la technique reine car si on s'habitue à faire le vide et à observer ce vide, on saura le reproduire la nuit quand le moment sera venu et maitriser ce qu'on appelle Body asleep, mind awake ( just awake).
le deuxième c'est le point climax, l'état liminal de bascule, là il se passe un truc, si c'est une sortie de type transition en corps onirique ( à la Raduga) on sens clairement le déphasage, on peut même le booster ou le provoquer par SSILD flash car il faut être en état de "déséquilibre intérieur" pour basculer, c’est une question de feeling, ça vient avec le temps comme de tenir sur un vélo, à un moment on "sent".
Actuellement je découvre la facilité avec laquelle on peut basculer en corps onirique en entrée de rêve ( Raduga méthodes directes ) pourquoi maintenant ? parce que je sens enfin le truc, pas avant, maintenant et pt1 que je me suis entrainé pour le sentir, ce truc.
pour les wilds classiques, version entrée en HH visuelle ou sonore, là ça part dans tous les sens, j'estime que le phénomène est le même mais ce sont des vagues plus difficiles à attraper, plus subtiles, on les voit moins et donc c'est en multipliant les tentatives qu'on est parfois au bon endroit au bon moment...
hope this will help.