@Dral J'allais dire de t'offrir pour quelques euros le livre Attrape-Songes, tout est dedans avec la comparaison avec d'autres classifications (Ed Kellogg), mais il n'est plus dispo visiblement. Sauf quelqu'un qui veut se gratter dessus, et qui le vend 45€ d'occasion, la bonne blague.
Regarde ci-dessous alors
Extrait du livre d'AS :
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1. Classification tirée du livre « The conscious exploration of dreaming » de Brooks et
Vogelsong. Non lucide: c’est à dire un rêve ordinaire, ou le rêveur agit comme si le monde
onirique était réel, et accepte passivement toutes les bizarreries du rêve.
Lucidité tacite: dans ce type de rêve, le rêveur agit comme si il était lucide sans
avoir pourtant réalisé qu’il rêve. Il peut avoir une vague conscience que ce qui
l’entoure est irréel, même si il n’interprète pas cela correctement en réalisant qu’il
s’agit d’un rêve. Il peut se croire dans un film, dans un autre monde… Il influe sur la
trame du rêve et l’action onirique avec des capacités surnaturelles identiques à celles
utilisables en rêve lucide: magie, transformation d’un objet en autre par simple
visualisation mentale etc.
Pré-lucidité: le rêveur commence à mettre en doute l’environnement qui l’entoure.
C’est à cet instant qu’un test de réalité peut faire définitivement basculer le rêveur
vers la lucidité. Cet état précède donc souvent la transformation d’un rêve ordinaire
en rêve lucide. Pourtant il arrive aussi qu’un test de réalité échoue, ou que le rêveur
tire les mauvaises conclusions et échoue à atteindre la lucidité.
Post-lucidité: dans ce cas, le rêveur a compris qu’il était précédemment en train de
rêver, mais n’a pas réalisé qu’il est toujours en train de rêver. Par exemple, ce cas
peut se produire suite à un faux-réveil. Le rêveur se retrouve à discuter de lucidité
avec les personnages du rêve, ou il discute du rêve très intéressant qu’il vient juste
de faire, ou rêve qu’il note son rêve dans son journal des rêves…
Rêve à l’intérieur du rêve: le rêveur rêve qu’il est lucide. Par exemple, il s’endort à
l’intérieur du rêve et rêve qu’il est en train de rêver un rêve de niveau lucidité tacite.
Parfois ce rêve à l’intérieur du rêve peut devenir pleinement lucide, même si le rêveur
garde une partie de la fausse mémoire de son alter ego non lucide, et notamment
l’endroit où il s’est endormi dans le monde onirique, en croyant que ce sont des
circonstances réelles.
Semi-lucide: le rêveur réalise qu’il rêve mais n’en comprend pas pleinement toutes
les conséquences. Ses capacités cognitives sont assez faibles, il ne se rappelle pas
de ses objectifs de l’état de veille, a de nombreuses fausses croyances et il peut très
facilement perdre la lucidité si il porte trop d’attention au scénario onirique.
Lucide: le rêveur réalise qu’il rêve et dispose d’importantes capacités cognitives et
d’un bon accès à sa mémoire éveillé. Il comprend l’irréalité du monde onirique qui
l’entoure, et n’a pas de fausses croyances.
Protolucidité: dans cet état le rêveur se retrouve entre deux rêves, conscient de
dormir mais pas en train de rêver. Par exemple le dormeur reste lucide pendant les
hallucinations hypnagogiques ou hypnopompiques. Cet état inclut aussi les diverses
hallucinations de bruits, d’entités ou de présence dans la chambre que peut avoir un
dormeur (état se produisant souvent pendant la paralysie du sommeil), ou juste la
sensation du corps endormi alors que l’esprit est actif mais pas en train de rêver, ou
encore la transition entre deux rêves souvent manifestée par un monde onirique
plongé dans l’obscurité.
2. Classification personnelleLa classification précédente est incomplète, seuls deux états comportent une étincelle de
lucidité, l’état semi-lucide et l’état lucide. L’état « semi-lucide » correspond à un faible niveau
de lucidité et l’état « lucide » à un haut niveau de lucidité, entre ces deux extrêmes, on peut
encore définir plusieurs niveaux de lucidité.
Cela conduit à la classification suivante, où le rêveur est conscient de rêver mais a plus ou
moins de capacités cognitives et de contrôle sur le rêve. Pour classifier les niveaux de
lucidité, j’utilise les critères suivants: fausses croyances, mémoire de l’état de veille, capacité
à contrôler le rêve, qualité sensorielle (ou qualité du décor onirique) et intensité émotionnelle.
Faible niveau de lucidité: le rêveur est conscient de rêver, mais ne comprend pas
comment rêver est différent du monde réel, notamment il a de nombreuses fausses
croyances, il pense que les lieux, les personnes ou les évènements sont réels, qu’il
peut être blessé ou doit agir selon l’étiquette sociale. Il ne cherche pas à contrôler le
rêve et il ne se souvient pas de ses objectifs de l’état de veille. Le décor onirique peut
sembler flou comme si le rêveur avait du mal à faire la mise au point.
o Fausses croyances: nombreuses
o Mémoire de l’état de veille: faible
o Capacité à contrôler le rêve: faible
o Qualité sensorielle du rêve: faible/moyenne
o Intensité émotionnelle : normale
Niveau moyen de lucidité: le rêveur est conscient de rêver et comprend l’irréalité du
monde onirique qui l’entoure même si il peut encore avoir quelques fausses
croyances. Il contrôle le rêve lucide et ne se souvient pas ou de façon incomplète de
ses objectifs de l’état de veille. Le décor onirique a une qualité sensorielle faible ou
normale.
o Fausses croyances: quelques-unes
o Mémoire de l’état de veille: moyenne
o Capacité à contrôler le rêve: moyenne
o Qualité sensorielle du rêve: faible/moyenne
o Intensité émotionnelle : normale
Haut niveau de lucidité: le rêveur est conscient de rêver, que son vrai corps est en
train de dormir, il a une compréhension complète de toutes les implications de cette
connaissance et aucune fausse croyance. Il se souvient de ses objectifs de l’état de
veille. La qualité sensorielle du rêve est identique voire même meilleure qu’un rêve
ordinaire.
o Fausses croyances: aucune
o Mémoire de l’état de veille: correcte
o Capacité à contrôler le rêve: haute
o Qualité sensorielle du rêve: moyenne/haute
o Intensité émotionnelle : normale
Lucidité extrême: sensiblement identique au haut niveau de lucidité, mais en plus la
qualité sensorielle et émotionnelle du rêve atteignent des seuils dépassant l’état de
veille, pouvant entraîner des expériences émotionnelles et spirituelles intenses.
o Fausses croyances: aucune
o Mémoire de l’état de veille: correcte
o Capacité à contrôler le rêve: haute
o Qualité sensorielle du rêve: haute/très haute
o Intensité émotionnelle: haute
3. Classification d’Ed Kellogg (membre de l’IASD)Et enfin voici la classification identifiée par Ed Kellogg, onironaute reconnu:
Rêve ordinaire: le rêveur ne remarque rien d’anormal.
Pré-lucide: le rêveur note que quelque chose est anormal mais est incapable de tirer
les bonnes conclusions.
Sub-lucide: le rêveur réalise qu’il est lucide, mais il ne réalise pas qu’il peut agir
différemment en utilisant ce savoir, il continue à suivre le scénario du rêve.
Semi-lucide: le rêveur réalise qu’il rêve, bien qu’il continue à suivre le scénario du
rêve, il commence à faire des choix basés sur sa lucidité, par exemple voler au lieu
de marcher.
Lucide: le rêveur est capable de se libérer du scénario du rêve, il peut choisir de le
suivre ou plutôt de faire ses expériences oniriques, utiliser les potentialités de l’état
de rêve, etc.
Pleinement lucide: pleinement conscient de rêver, le rêveur se souvient de l’endroit
où se trouve son corps physique, il se rappelle les tâches qu’il avait décidé de faire à
l’était de veille et a un fort pouvoir de contrôle sur le rêve.
Super lucide: le rêveur démontre de hautes capacités de contrôle sur le rêve,
d’énergie personnelle, de mémoire, de clarté d’esprit. Il atteint un état de conscience
étendu.
Pour rendre les choses encore plus complexes, il est important de noter qu’un niveau de
lucidité peut varier d’un moment à l’autre dans le même rêve.
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Sujet: Les niveaux de lucidité, et comment les augmenter ! (Lu 40401 fois)