Salut, je fusionne ton topic avec un ancien sujet sur la mort en rêve, pour éviter que ça fasse doublon. C'est un long topic qui regroupe de nombreux témoignages, donc ça peut t'intéresser aussi.
J'ai deux exemples qui me viennent en tête, un RN puissant et un vieux RL. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas lire, je précise que ce sont des suicides. Je ne suis pas suicidaire, dans le RN cela faisait partie du scénario, dans le RL c'était pour la science ^^ , mais bon je préfère prévenir.
J'ai rêvé que j'étais un grand ours brun. Sur un promontoire dans un paysage de montagnes escarpées balayées par une tempête de neige, avec une vallée enneigée en contrebas, il fallait que je pose mes pattes ou que je me place sur un rayon bleu émanant d'un autel étrange, immaculé, afin de... me sacrifier. Une personne m'accompagnait, un combattant en blanc, pour m'aider à accomplir cette tâche. Je me rappelle avoir été réticent devant l'autel lugubre, m'être fait pressé par la personne, puis avoir sauté le pas. Puis je suis mort, sans réelle douleur, et alors que je sentais la vie s'échapper de moi, j'ai tenté de dire au guerrier s'éloignant déjà qu'il "rende mon sacrifice utile", quelque chose dans cette veine. Je ne sais s'il m'a entendu. Je me souviens d'avoir vu un squelette aux os massifs déjà blanchis à l'endroit où je me tenais sur l'autel, juste après ma mort. C'est assez rare, les histoires oniriques épiques où l'on n'est pas le héros. Surtout celles où l'on se sacrifie pour la quête ! Est-ce que ça fait de moi un héros... ? Ce n'est pas l'impression que je retire du rêve, davantage celle d'un personnage secondaire.
[A l'occasion d'un évènement symbolique dans ma vie] j'ai voulu accomplir un objectif particulier en RL : mourir. [...] Je retourne la pointe de mon katana vers mon estomac, juste au-dessus du nombril. Comme IRL, je ne peux pas faire ça et en même temps tenir mon sabre par la fusée (non, j'ai jamais tenté de me suicider IRL, j'ai juste fait une simulation de mon futur RL ), du coup je dois attraper la lame à deux mains, juste au-dessus de la garde.
J'appréhende un peu la sensation, mais me lance sans trop tarder.
J'attire la lame en moi. L'effet est assez étrange, je sens bien la lame entrer dans mon corps, mais je ne souffre pas (ou à peine). Je ne ressens qu'une gêne. Ainsi qu'une résistance constante, un peu comme si je l'avais plantée dans de la terre meuble, ou dans du beurre un peu trop dur.
La lame continue sa progression, à vitesse constante. Je l'enfonce jusqu'à la moitié de sa longueur.
Là, je me retrouve instantanément couché sur le sol, au même endroit, mais comme s'il y avait eu une ellipse. Je suis sur le ventre, et inexplicablement, très essoufflé. J'ai conscience de ce qui vient de se passer. Je peine à canaliser ma respiration, et me relève laborieusement. Je parviens finalement à me calmer, en prenant appui sur le bois de mon lit, le souffle court.