Mes amis!
Je pense que je viens de faire une découverte physiologique assez intéressante. Pour commencer, lisez l'extrait de mail (en bleu) que j'ai envoyé à la Doctoresse Siclari du Centre du sommeil de Lausanne il y a quelques jours:
....j’ai en effet réussi à corréler certains paramètres qui pourraient vous intéresser. Je m’explique : du 8 au 20.05, j’ai eu une intensification inexpliquée de RLs (en termes d’intensité et de fréquence). Or, pendant cette période, j’ai remarqué, sur mon trackeur d’activité, que mon rythme cardiaque moyen au repos est passé de 66 à 70, voire 71 battements par minute pendant cette période de deux semaines où mes RLs ont été très faciles. Par ailleurs, ma durée moyenne de sommeil est passée de 6h40 à 5h. Certaines nuits, je n’ai dormi que 3h30, sans être fatigué le lendemain. En outre, j’étais dans une période de joie intense avec une propension à effectuer des achats compulsifs. Et pour finir, ma libido était elle aussi bien plus élevée que d’habitude.
Je ne suis pas bipolaire, mais j’ai toutefois une personnalité médicalement diagnostiquée avec des phases « up » et des phases « down » assez marquées et, en cas de stress intense, une propension à avoir des troubles dissociatifs (maîtrisés). Je sais désormais que je RLe ultra facilement lorsque je suis dans des phases up (sans avoir besoin de faire quoi que ce soit), et beaucoup plus laborieusement lorsque je suis dans des phases down. J’en conclue, pour ce qui me concerne en tout cas, qu’un niveau d’énergie psychique et de la libido anormalement élevée impacte positivement les prises de lucidité. C’est une piste que je vais investiguer sérieusement ; d’autant que je sais comment, maintenant, augmenter ce niveau d’énergie psychique assez facilement. "
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Je sais maintenant mordicus que mes prises de lucidité sont étroitement liées à un déséquilibre (volontaire ou non) de mon système nerveux central et plus précisément des antagonistes "sympathique-parasympathique".
Je pratique et j'enseigne aussi la cohérence cardiaque depuis pas mal de temps avec le logiciel Heartmath. J'ai remarqué que lorsque j'ai un déséquilibre à dominante sympathique (adrénaline et noradrénaline), je RLe bien plus facilement que lorsqu'il s'agit d'une dominante parasympathique (acétylcholine). La première me booste et m'excite alors que la seconde (qui est censée me détendre) a plutôt un effet déprimant et de fatigue sur moi et que dans ces conditions, RLer devient plus laborieux, j'y arrive mais plus difficilement. Je ne supporte pas en effet d'être en dominante parasympathique, j'ai l'impression de devenir un zombie, une larve. Alors que lorsque je suis à forte dominante sympathique, je suis heureux, je me sens invulnérable, je suis prêt à soulever n'importe quelle montagne et à pulvériser n'importe quel obstacle.
Remarque: médicalement parlant, une forte dominante "sympathique" n'est pas conseillée s'il s'agit de stress négatif, mais là, ça n'est pas le cas, il s'agit de stress positif lié à un état passionnel à dominante adrénaline-dopamine (Delflol pourrait en parler aussi, je suis certain depuis que je lis son JR qu'elle vit les même trucs que moi à ce niveau)
Or, et c'est la où les choses deviennent hyper intéressantes. Si je suis dans une phase up à forte dominante sympathique (visible sur le logiciel) et que je monte aussi le niveau d'intensité du parasympathique, je me retrouve, certes dans un état d'équilibre entre les deux systèmes antagonistes, mais sur le haut de l'échelle et dans ce cas, le niveau général d'énergie psychique est super élevé d'un côté comme d'un autre avec tout de même un léger avantage pour le sympathique (c'est ce qui me permet de RLer facilement).
Je retrouve le même phénomène lorsque je bois en même temps un excitant avec un bon taux de caféine et un myo-relaxant pour calmer cette excitation au niveau musculaire et système nerveux périphérique. Le premier excite mes neurones (particulièrement mes facultés intellectuelles et de conscience de soi) et le deuxième permet de calmer mon corps et de m'endormir malgré mon niveau d'excitation cérébral intense. C'est bien pour cette raison que parfois je vous dis, après un WBTB, que j'ai l'impression que mon corps n'existe plus, mais que je me sens parfaitement éveillé et que dans ces conditions tous les voyants sont au vert pour RLer, et ça ne loupe jamais. Quand je suis dans cet état, je suis sûr de pouvoir RLer.
Donc je pense qu'en stimulant de concert les deux systèmes, et en les amenant très haut sur l'échelle, le RL devient très facile si l'on accorde toutefois une petit supplément d'énergie au sympathique.
Un cerveau ultra excité et un corps ultra endormi serait donc la clé du RL. N'est-ce pas quelque part le modèle de la phase de sommeil paradoxale où effectivement le corps est absent, en atonie et paralysé (car déconnecté du cerveau) et le cerveau en hyper activité, plus intense même qu'à l'état de veille. Et c'est là où j'en reviens à dire qu'il est nécessaire de se relaxer physiquement, mais surtout pas psychiquement (risque d'endormissement). Au contraire, il faut exciter le cerveau et en même temps relaxer le corps jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement.
Je continue à explorer cette piste et vous tiens au courant.