Moi ça dépend des circonstances dans lesquelles j'effectue mon WILD. Si je l'effectue directement à partir de l'état de veille, j'aurai un mal fou à bouger mon corps onirique. Je pense que ça vient du fait que durant cet état, on ne fait pas bien la différence entre le corps physique et le corps onirique. Combien de fois, en PS, j'ai voulu bouger hors de mon corps physique pour profiter d'un bon rêve ! Heureusement, dans quelques cas rares, j'ai réussi à m'extraire/m'éloigner de mon corps physique en me laissant porter par les vibrations, et le rêve a pu démarrer :
Extrait de l'entrée du 24/25 mars 2008 dans mon JR : [...]j'ai eu une PS cette nuit, et je m'étais souvenu qu'il fallait se "laisser porter" par les vibrations.
C'est ce que j'ai fait, elles me portaient vers la gauche, je me laisse faire mais je ne parviens pas à quitter le lit. Cela dure quelques secondes. Ensuite, quelques éléments oniriques font leur apparition dans ma chambre : une espèce de cloche transparente avec des éclairs colorés à l'intérieur disposé au plafond.
Dans d'autres cas, les vibrations ne durent pas si longtemps et ne sont pas si intenses, alors il faut que je chercher une alternative : j'ai souvent entendu parler du "roulement en bas du lit" mais il me fallait un effort toujours colossal pour l'effectuer. Parfois, je me cramponnais de toutes mes forces sur le côté de lit pour me foutre par terre.
Au bout d'un moment, j'ai compris qu'il fallait que j'utilise mon imagination à fond pour y arriver. Mais je me suis rendu compte par la suite que fouler le sol de sa chambre pendant un WILD n'était pas suffisant, le décor n'était toujours pas formé, la vision état absente. Bref, ça ressemblait même pas à un rêve !
Extrait de l'entrée du 22 juillet 2010 : Je me suis réveillé à 5h, je me retourne et me rendors... en PS :
J'essaie de ne pas avoir peur en pensant aux effets positifs de la PS. [...]Je fais à peu près tout en mon pouvoir pour "voir" un décor onirique. Je ne vois que du noir, c'est insupportable. C'est une ambiance vraiment pénible. [...]L'attente est longue dans cet état. Alors, je prends les choses en main, je m'active et je m'imagine sortir de mon lit [...].
J'essaie de ressentir le plancher à mes pieds de la manière la plus réaliste. Et me voilà sorti de mon lit, je titube presque mais je suis enfin sorti (ça me donne vraiment l'impression d'un accouchement cette histoire ^^).
Même si je n'ai jamais vécu d'accouchement consciemment, ça m'y fait penser car c'est un entrée laborieuse dans le monde onirique.
Mais le pire, c'est qu'une fois sorti du lit, rien n'est fait. Il faut continuer à tout toucher, tout ressentir pour activer ce corps onirique, comme le dit si bien Inis.
Plus on s'éloignera du lit, là où repose le corps physique paralysé, plus on aura de l'aisance à se déplacer (et surtout à percevoir) avec son corps onirique. Parce que c'est bien de ça dont il est question. Le lien sensoriel entre le monde onirique et le corps onirique.
EDIT : Et j'oubliais. Quand j'ai essayé le WILD dans un rêve, l' "éloignement hors du corps" était nettement plus facile et sans accroc ! Mais là on se heurte à un problème de définition (un peu HS) : faire un WILD depuis un rêve, c'est un DILD.