1 - J'ai aussi l'impression que si je suis trop fatigué lorsque je me couche, je n'arrive pas à me concentrer sur mon intention d'être lucide pendant les rêves de la nuit (AS, mais aussi, concentration sur cette idée). Mais ce n'est peut-être qu'une impression, je n'ai pas de certitudes - et en tout état de cause, le travail diurne (TR, esprit critique, etc...) me semble bien plus important, influent, quant à l'émergence de la lucidité lors des rêves de la nuit suivante.
2 - Si lucide veut dire pour toi "bonbon", "australopithèque" ou "Tour Eiffel", effectivement, ça risque d'être compliqué. De même si le terme lucide me parait ambigu... mais moi, c'est la fameuse phrase de Stephen Laberge ("La prochaine fois que je rêve, je me souviendrai de réaliser que je rêve") qui me semble ambiguë (ou mal traduite). Me... "souvenir de réaliser que je rêve" ? Y'a une douzaine d'idées en trois mots, je comprends rien, c'est comme si Marc Levy s'essayait d'un coup au métier d'écrivain plutôt que d'écrire des romans de gare. Paradoxalement, le terme lucide me parait plus clair, j'obtiens de bien meilleurs résultats avec la phrase toute simple : "à chaque fois que je rêve, je deviens lucide".
Au final, il ne faut pas voir tout ça comme des manettes à actionner, mais plutôt comme des petits curseurs (chaqun représentant une méthode, les AS, TR, WBTB, MILD, SSILD, etc...) qui doivent être légèrement repositionnés, peu à peu, et qui s'influencent les uns les autres. Il faut trouver un certain équilibre, ce n'est pas si difficile que ça à trouver (car il existe à mon avis beaucoup de points d'équilibre pour chaque onironaute, et pas un seul), mais c'est vrai que le choix des mots est important (ils doivent signifier quelque chose pour l'onironaute... c'est pour ça qu'il faut faire simple), et qu'imprimer dans son esprit l'intention de rêver (être lucide), sans toutefois s'acharner, est fondamental.